lundi 26 janvier 2015

Travailler en binôme.

Dans mon travail, on travaille la majorité du temps en équipe de deux personnes, et pratiquement tout le temps avec le même coéquipier...

Dans ces cas là, travailler avec un binôme avec lequel on s'entend bien, c'est plutôt important, sinon je ne te raconte pas la galère...

Travailler avec un binôme avec lequel on s'entend comme cul et chemise c'est...

  • Des délires, des fous rires, des privates jokes et des farces...


  • Être huit heures par jour avec la même personne, cloîtré dans une voiture et en redemander...


  • Accorder nos congés pour être sûr de ne pas devoir bosser avec quelqu'un d'autre...
  • S'ennuyer à mourir quand l'autre n'est pas de service en même temps que vous...
  • Certain jour le maudire, parfois le maudire fort...
  • Mais l'adorer encore plus!
  • Ne pas s'inquiéter dans les situations tendues, dangereuses, conflictuelles, car tu le sais, il est là pour te couvrir, te sauver les fesses, prendre le relais.
  • Des larmes aussi parfois...
  • C'est être sérieux devant les gens, retenir le fou rire au point d'en avoir mal au ventre, ne pas oser regarder l'autre, rentrer dans la voiture de patrouille et se lâcher...
  • Reconnaître l'odeur des pets de l'autre et se dire qu'un jour, on devrait s'en servir comme arme chimique.

  • Connaitre l'avis, l'humeur, l'état d'âme de l'autre juste en un regard.
  • Pouvoir intervenir de concert, parfaitement synchronisé dans même avoir à se regarder.


  • Se savoir capable de prendre tous les risques pour protéger l'autre.


  • C'est plus que travailler avec un simple collègue, c'est travailler avec un frère...


dimanche 18 janvier 2015

Cuisine ton rêve.

Parce que j'ai passé ma journée à penser à la cuisine de mes rêves, je te montre quelques images de cuisines ou de décorations qui me font baver...

La table autant que les lampes...

Les pierres naturelles au mur...

La cheminée en guise de de "cache hotte"

La mosaïque!

Les meubles patinés

L'îlot de couleur différente et audacieuse

L'évier

La couleur, le carrelage, ce doux côté rétro et acidulé

Les cuisinières

L'ambiance...

J'espère que toi aussi ça t'auras un peu fait rêvre, surtout si tu es comme moi en plein projet immobilier...

vendredi 16 janvier 2015

L'article qui ne venait pas.

Oui, ça fait longtemps, trop longtemps que je n'ai pas écrit... Pas de manque d'envie, mais de trop gros changements, de trop grosses bousculades dans ma vie. Mais je vais reprendre, c'est promis, peut-être pas tous les jours, mais je compte bien continuer le blog, rien que pour le plaisir, mon plaisir en premier, le vôtre aussi, je l'espère...

Aujourd'hui le besoin d'écrire s'est fait presque oppressant, parce que depuis deux semaines, les questions se bousculent, parce que j'ai mal...

Aujourd'hui, j'ai mal à ma liberté, j'ai mal à ma tolérance.
Aujourd'hui, l'actualité me frappe de plein fouet...
Attentats, terrorisme, mort de dessinateurs, de journalistes et de policiers, tous abattus comme si leur vie n'avait aucune importance, aucun poids.

Bien sûr en lisant ces lignes, la première chose qui nous vient en tête au vu de l'actualité c'est Charlie Hebdo...
Oui, mais il n'y a pas que Charlie!
Il y a mondialement cette menace qui pèse... Un radicalisme qui ne se cache plus, pire qui devient de plus en plus conquérant, une liberté qui recule.

Aujourd'hui, je me sens Charlie, pour la liberté d'expression mais pas seulement...
Aujourd'hui, je me sens femme, et j'ai peur de ce qu'il se passe à l'étranger où les femmes qui essayent de s'instruire sont enlevées, séquestrées, mariées de force, tuées, violées...
Aujourd'hui je me sens Policier, et même si personnellement je ne cède pas à la psychose, même si j'essaye de refouler les images de policiers abattus froidement en pleine rue dans un petit recoin dans ma tête, ce petit pincement au coeur, ce petit pincement de peur persiste. Peur pour les collègues, peur pour nos familles, étrangement je n'ai pas spécialement peur pour moi.
Aujourd'hui je me sens tolérante, j'ai peur des amalgames, j'ai peur de la réaction des gens. J'ai peur qu'avec les amalgames, les religions, les origines, les couleurs de peau ne fassent encore plus l'objet de discriminations, de ségrégations, de conflits.
J'ai peur du manque d'information, ce manque d'information qui fait que les gens ne connaissent pas les pratiques, les traditions de leurs voisins et qui les craignent, les jugent, les mélangent, les amalgament.


Aujourd'hui je me demande si on peut rire de tout?
Je suis pour la liberté d'expression, pour la liberté de la presse mais, car oui, dans ma tête résonne un mais...
Peut-on rire à l'heure actuelle des croyances, des rites, des us et coutumes de nos voisin? Peut-on risquer de les blesser, de les offenser avec de l'humour, juste pour notre plaisir de rire?

La liberté des uns ne s'arrête pas où celle des autres commence?


Moi qui suis complètement athée, je me demande aussi si les religions, opium des peuples, souvent berceau des fanatismes en tous genres, sont réellement une bonne chose?
Les religions quelles qu'elles soient, engendrent toutes des monstres. Des monstres issus de dérives, de détournements de textes sacrés, de mauvaises interprétations.
Je n'ai pas la réponse... Interdire toute forme de religion est impossible, voir même serait l'équivalent de lancer une allumette dans une poudrière... Mettre les religions dans l'illégalité ne ferait que provoquer des soulèvements, que renforcer les radicalisations, au nom d'une liberté du culte.

Alors même si dans ma tête tout s'entre choc, même si j'ai beaucoup plus de questions que de réponses, j'essaye de ne pas laisser la peur et l'amertume me gagner, parce qu'aujourd'ui j'ai mal à ma citoyenneté.

Aujourd'hui, je suis Charlie, je suis flic, je suis femme, je suis libre, je suis citoyenne, je suis modérée.
Aujourd'hui alors qu'on se trouve à deux pas de guerres civiles, j'aspire à plus de paix.



mercredi 5 novembre 2014

Mes baskets, mes écouteurs, la nature et l'agonie de mes muscles...

Aujourd'hui j'ai été prise d'une lubie, d'une envie soudaine.
Je la sentais venir depuis quelques jours et aujourd'hui, n'y tenant plus, je me suis décidée, j'ai été courir...

Je te raconte ça parce que tu comprends Petite Fleur, je n'ai pas fait ça de la meilleure façon qu'il soit pour la grosse moule que je suis question course à pieds.

Déjà, j'ai été monté à cheval juste avant...
Quand je te dis juste avant, à peine bourricot d'amour rentré au box, j'ai troqué ma culotte de cheval (ha ha) contre un jogging, mes bottes contre des baskets et j'ai quitté l'écurie au petit trot.

Genre, pas de repos pour les muscles, mes jambes avaient déjà bien bouffé pendant la cavalcade, mais pas grave, j'y vais quand même...

Ensuite, j'ai choisit LE parcours.
J'ai eu la bonne idée de faire la boucle que je fais habituellement à cheval, pas très longue certes, mais avec de belles montées bien comme il faut...

Et c'est donc pleine de bonne volonté que je me suis lancée...

Et ben, tu me crois ou pas mais j'ai cru MOURIR!

Déjà j'ai sous estimé les dénivelés, je te jure sur le dos de mon poney, ça semblait bien moins pentu.
Maintenant je serais plus indulgente quand mon fier destrier se traînera dans la grande montée, promis.

Ensuite, j'ai découvert que les descentes qui accompagnent TOUJOURS ces saloperies de montées font sacrément mal aux muscles aussi.
D'ailleurs j'en ai même découvert, des muscles...

Après, j'ai profité des paysages automnales que la campagne avait à m'offrir, ainsi que d'un bon bol d'air frais.

Je suis revenue à l'écurie épuisée, j'avais mal, je suais comme un veau, j'étais essoufflée, mais tellement bien.

J'avais l'esprit libre et le corps soulagé malgré la douleur.

En courant, j'ai de nombreuses fois maudit mes grandes idées, je me suis battue intérieurement contre moi même, et puis, j'ai levé le nez, ouvert les yeux et j'ai profité.
C'était comme un réveil, c'était magique.


Je me suis gavée de la couleur grisonnante du ciel de fin de journée, de la couleur des arbres, de l'odeur des feuilles mortes et de la terre mouillée.

Je me suis convaincue que si mon esprit ou mon corps me réclament une activité, c'est qu'au final, ils en ont, pour une raison ou l'autre besoin.
Je reviens donc de ma course, avec la ferme intention de recommencer, de finir par venir à bout de ces saloperies de montés sans m'arrêter, et surtout avec la ferme intention de continuer à m'écouter, simplement.

Bon après je ne te cache pas que ce soir, mes jambes me disent merde, que monter jusqu'au premier étage pour rejoindre l'appart de Monsieur Chéri a été un supplice et que j'ai déjà peur d'être demain à tel point je sens que les courbatures vont me faire regretter mon manque de condition physique.


mercredi 22 octobre 2014

Rat des villes? Rat des champs!

Je dois t'avouer quelque chose Petite Fleur...

Tu vois, autant j'aime les vêtements, les chaussures, les sacs, les mains bien manucurées, autant, tout ça n'a plus aucun poids quand je peux me retrouver à l'extérieur.

Rien ne vaut une journée, un week-end entre amis à faire de l'escalade à s'en arracher la peau des doigts.

Rien ne remplace le bonheur de se redresser, en haut d'une falaise et de goutter à l'ivresse de la hauteur après l'effort.
Avoue, ça doit être le pied de se retrouver assis là, face à l'immensité...
J'aime me retrouver à me promener dans les bois, dans la campagne ou ailleurs, perdue dans la nature, de grosses bottines aux pieds, un vieux jeans, un polar, une grosse écharpe et un bonnet sur la tête.

Je chéri le sentiment de liberté que j'éprouve dès que je quitte les espaces trop petits, trop bruyants, trop sales et trop peuplé de la ville.

J'adore flâner dans les dunes, hors saison touristique, profiter du bruits des vagues, de l'odeur abrupte de l'air iodé, le vent qui me fouette le visage et me rosi les joues.


Je te parle de tout ça parce que tu comprends, pendant un an, j'ai contenu ces besoins vitaux, j'ai repoussé ces envies dans un tout petit coin de mon être, et je les ai fait taire.

Pendant un an, je me suis perdue.
Personne ne m'y a forcé, personne ne m'a contrainte.
J'ai voulu rentrer dans un moule qui ne me convenait pas, qui n'était pas le mien.

C'est pas que j'en ai été particulièrement malheureuse, c'est juste que finalement, je n'étais plus moi, je m'étais perdue.

Depuis quelques mois, j'ai débridé mes envies, je leur laisse presque toute la place.

Depuis, je souris plus, je ris plus, je me sens vivante, comme lorsqu'on respire de l'air frais après avoir retenu sa respiration trop longtemps...

Alors voilà, tout ça te dire, quelques soit les choses que tu chéris, l'environnement dans lequel tu te sens le mieux, tes besoins ou que sais-je, je ne remise pas dans un petit coin de son être pour entrer dans un moule qui n'est pas le tien.

La vie est si courte, ne te donne pas l'opportunité d'avoir des regrets...

mercredi 15 octobre 2014

Ma folie des chaussures.

Je ne dois plus le dire, je suis une inconditionnelle amoureuse des chaussures en tous genres.
J'aime les chaussures plates, les talons, les sandales, les bottes, les mocassins, bref je les aime toutes.

Mais pourquoi mon amour se porte t'il tant vers les chaussures (et les sacs) plutôt que sur d'autres accessoires ou vêtements?

Je t'explique ça en vitesse mon Poussin...

Les chaussures, c'est un élément de bien être, l'expression "être bien dans ses godasses" n'est pas due au hasard, si tu te sens mal dans tes chaussures, crois moi, tu vas passer une journée de merde.

De belles chaussures apportent toujours un petit plus à ta tenue.
Si tu es habillée classique, une paire de pompes excentriques apportera un peu de pep's à l'ensemble.
Si tu n'es pas terriblement bien habillée, une jolie paire d'escarpins peut directement te faire passer de la classe, "elle a pris le premier truc dans sa garde robe pour l'enfiler avant de sortir" à "elle est bien sur elle".
Bref, tu peux sortir en jogging c'est pas grave, mais arbore au moins de jolie baskets!

De jolis talons t'apporteront un maintient, des jambes galbées et une cambrure inimitables à plat.


Des chaussures confortables te permettrons de galoper sans faille toute la journée.

Et personnellement, quand je porte des chaussures que j'aime aux pieds, rien à faire, je me sens plus sûre de moi.

Une tenue peut être complètement changée rien qu'en changeant de chaussures.
Un pantalon noir avec une petite veste et une paire de baskets te donneront l'air décontracté tandis que la même tenue avec des talons te donnera l'air d'une working girl.

Et puis rien à faire, les matières, formes, couleurs, modèles et surtout les détails des chaussures me fascinent.


 En résumé, je trouve que l'on n'a jamais assez de chaussures...
Alors que bon des pantalons... On s'en fou des pantalons! Avec trois ou quatre toutes saisons confondues, ça fait l'affaire quoi...

lundi 13 octobre 2014

Vendue - Zana Muhsen

Le 11 octobre, c'était la journée de la fille, cette journée qui a pour but de faire réfléchir le public aux violences de toutes sortes que subissent encore les filles, dans le monde.
Ici on parle bien de fille avant de femme. Cette journée vise les filles et adolescentes mariées de force, abusées sexuellement, battues, n'ayant pas accès à l'éducation, ...

À l'occasion de cette journée et avec un peu de retard, j'ai décidé de te parler d'un livre que j'ai lui il y a pas mal de temps déjà mais qui m'avait profondément marquée.

Il s'agit de Vendues, témoignage de Zana Muhsen retranscrit par Betty Mahmoody.

Le livre relate l'histoire de Zana et sa soeur Nadia, deux jeunes filles de quinze et quatorze ans vivant en Angleterre.
Un jour leur père les envoie pour des vacances dans son pays, le Yémen.
Les deux adolescentes découvrent alors l'enfer, mariées de force, abusées sexuellement, battues, coupées du monde dans de petits villages isolés, devenues filles mères, elles apprennent que leur père les a vendues pour 13000 francs chacune.

Zana décide de se battre et fini, par le biais d'une lettre, par avertir sa mère et lui demander de mettre la presse au courant de l'histoire.

Après un long combat, les autorités yéménites finissent par accepter de laisser rentrer les deux jeunes filles en Angleterre, à condition que leurs enfants restent au Yémen.

Zana abandonne alors ses enfants malgré elle, quitte l'enfer et retourne en Angleterre tandis que sa soeur, refusant de quitter ses enfants, reste là-bas.

Cette histoire qui relate le combat de Zana pendant et après sa captivité m'a profondément bouleversé et choqué.
Je suis sortie différente de la lecture de ce témoignage poignant. Plus consciente de la condition encore peu élevée des filles dans le monde, consciente de la chance d'être née dans ma famille occidentale, de l'éducation à laquelle j'ai eu la chance d'accéder et plus respectueuse de cette liberté de choix que je possède.

Tu l'auras compris, que tu sois une fille ou un garçon, je te conseille ce livre.
Personne ne devrait ignorer ce qu'il se passe encore à l'heure actuelle pour certaines filles.

Donc si tu ne l'as pas lu, vas y fonce dans ta bibliothèque, librairie, bouquinerie préférée!